L’ablation d’un sein est souvent obligatoire quand on apprend que l’on a un cancer, si la préservation n’est pas envisageable (tumorectomie). Cette annonce est déjà difficile. Viennent ensuite les questions sur les suites opératoires et la douleur ressentie.
Ablation du sein et douleur : ce qu’il faut savoir
En fonction de l’étendue et de la taille des cellules cancéreuses, l’opération peut être différente d’une personne à une autre. On peut ainsi être obligé d’aller au-delà du sein, jusqu’à l’aisselle ; ce que l’on appelle un curage axillaire.
Après le réveil, la patiente sera sous antidouleur. Par contre, par la suite, des douleurs vont apparaitre au niveau de la zone cicatricielle. Elles s’accompagneront de bleus et d’hématomes ce qui est tout à fait normal.
La douleur en tant que telle, là encore, va dépendre de la patiente. Certaines personnes y sont plus sensibles que d’autres, tout comme elles ne cicatrisent pas de la même façon et à la même vitesse. Il ne faut pas oublier que l’opération s’accompagne parfois d’un autre traitement à l’instar d’une chimiothérapie qui comporte son lot de désagréments (nausées, par exemple).
Selon les personnes, la douleur peut être vive et par crises. D’autres ressentent une douleur sourde en continu. Tout est fait, au niveau de l’établissement de soins pour les réduire autant que faire se peut.
Même après le retour à la maison, un traitement est préconisé à prendre en cas de douleurs pour traverser ce moment le plus sereinement possible.
Par exemple, on recommande à la patiente de ne pas bouger ses bras et de porter pendant quelques temps un soutien-gorge spécial. Celui-ci doit être porté jour et nuit pendant toute la cicatrisation dans laquelle il joue un rôle primordial avant de passer à une lingerie post-mastectomie.
Comment cicatriser dans les bonnes conditions quand on se fait opérer des seins
Pendant de nombreux jours, des soins particuliers vont être apportés par le personnel de l’hôpital ou de la clinique, dans le but de surveiller la ou les cicatrices. Le but est d’éviter la formation d’œdèmes, mais aussi de voir si le sang et la lymphe sont bien évacués par le drain que le chirurgien a posé à cet effet.
Ces soins sont facilités par la conception du soutien-gorge de contention qui s’ouvre sur le devant. Les plaies sont protégées des frottements qui pourraient freiner la cicatrisation car la lingerie ne comprend ni armature, ni couture.
Les seins restent bien en place ; ce qui est important pour le maintien, mais destine cette lingerie aussi pour toutes les opérations de la poitrine, y compris esthétiques.
Dans le cas de la mastectomie, si la reconstruction du sein a été possible et souhaitée par la femme atteinte d’un cancer, le soutien-gorge vise à assurer la symétrie avec le sein naturel pour que la silhouette soit harmonieuse.
Que l’on veuille un sein reconstruit ou que cela ne soit pas possible, s’offre toujours le choix de la prothèse amovible en silicone.
Dans ce cas, quand la cicatrisation sera finie et que les douleurs se seront estompées, il faudra prendre une lingerie spécifique (soutien-gorge, maillot de bain…) qui tiendra compte des spécificités de la personne : sensibilité, taille de bonnet, port de prothèse, pour prendre le produit le plus adapté.
En effet, même après l’opération, la zone peut rester sensible et pousser la femme à continuer à prendre une lingerie sans armature. En termes de confort, ces soutiens-gorge sont parfaits, mais on peut aussi compter sur un visuel très glamour si on le souhaite ; aspect qui était peu prévu aux prémices de ces accessoires post-opératoires et dont on a compris qu’il était important pour la reconstruction psychologique et l’acceptation du nouveau corps.
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